L’État annonce un assouplissement pour les ZFE, voici les villes concernées
Actu auto Juin 2023 : Constat accablant. Dans un rapport publié le 14 juin, le Sénat a dévoilé les résultats de la grande consultation nationale dédié à la mise en place des Zones à faibles émissions. Donnée marquante : 86 % des 51 000 répondant se sont positionnés contre l’application de ce dispositif destiné à restreindre la circulation automobile en ville. Dans leur texte, les sénateurs ont notamment pointé du doigt le calendrier d’application du système et ont plaidé pour un assouplissement.
Pour rappel, 11 métropoles françaises ont déjà bannie de leurs zones urbaines certains véhicules en fonction de leurs vignettes Crit-Air, un système qui hiérarchise les engins en selon leurs émissions polluantes. Les interdictions se sont faites à différents niveaux en fonction des agglomérations, chacun pouvant réaliser son propre calendrier, tout en respectant les délais nationaux.
Initialement, les véhicules classés Crit-Air 3 devaient être définitivement bannis des 11 agglomérations concernées d’ici le 1er janvier 2025. Il en sera finalement autrement. Le gouvernement, par la voix du Ministère de la transition écologique, a finalement annoncé qu’une distinction serait appliquée entre les métropoles qui respectent les seuils de pollution et celles qui ne les respectent pas.
Ainsi, Strasbourg, Aix-Marseille, Rouen, Lyon et Paris devront se conformer au calendrier établit. En revanche, Saint-Étienne, Toulouse, Montpellier, Nice, Grenoble et Reims ne sont plus sous contraintes. Qualifiées de « territoire de vigilance » par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, elles devront cependant bannir les véhicules non-classés (ceux d’avant 1997) après 2025. Malgré tout, si les seuils de qualité de l’air venaient à se dégrader, un durcissement pourrait être de nouveau envisager pour ces six métropoles.
Lexus s'offre un SUV urbain : le LBX
Son atout, c’est l’hybride. Absent du marché des petits SUV urbains, Lexus s’est finalement prêté au jeu avec le LBX. Avec 4,19 m de long, 1,86 m de large et 1,55 m de haut, ce modèle de poche rivalise habillement avec les DS3 et Audi Q2. Le SUV nippon tire toutefois son épingle du jeu avec l’adoption d’une motorisation hybride non rechargeable, technologie chère à Lexus et au groupe Toyota. Ainsi, le capot abrite un trois-cylindres 1,5 litres de 91 ch couplé à une batterie Ni-mh (nickel-métal-hydrure) de 45 ch pour une puissance cumulée de 136 ch.
Bien que cette base soit partagée avec la Toyota Yaris, le LBX affiche sa propre identité avec, toutefois, des lignes moins sculptées que sur les UX et NX. L’ensemble est agrémenté d’une calandre trapézoïdale, de projecteurs froncés, de passages de roues marqués ou encore d’un bandeau lumineux sur le hayon.
L’habitacle, au dessin plus consensuel, adopte un combiné numérique 7 pouces (12,3 pouces en option) ainsi qu’un écran tactile 9,8 pouces profitant des systèmes Apple CarPlay et Andoid Auto. Une offre technologique suffisante pour rivaliser avec les autres modèles du segment. La banquette arrière creusé propose un espace correct tandis que le volume de coffre est l’un des plus faibles de la catégorie : 332 litres. Le LBX devrait être proposé aux alentours de 34 000 €.
Notre analyse du LBX, en vidéo : Nouveau LEXUS LBX : Futur Concurrent du Q2 et DS3 + Toute l’Actu Auto de la semaine
La famille Volvo s'agrandit avec l'EX30
Nouveau fer de lance de Volvo, le EX30 a pour mission d’asseoir un peu plus la marque sur le marché des SUV. Ce nouveau modèle 100% électrique joue dans la catégorie des crossovers citadins et entend se distinguer par son allure premium, et surtout son offre uniquement électrique. La carrosserie reprend les standards de la marque suédoise avec, notamment, les projecteurs à la signature lumineuse marteau de Thor, des lignes fluides et des feux arrière verticaux.
L’habitacle fait honneur aux modèle de la gamme actuelle avec une ambiance apaisante et épurée, simplement composée d’une dalle tactile de 12,3 pouces qui centralise les informations de conduite ainsi que le système d’info-divertissement conçu en partenariat avec Google. Une présentation qui n’est pas sans rappeler les Tesla. L’habitabilité est mesurée, avec notamment un volume de coffre de 318 litres. Le EX30 joue la carte eco-friendly et se targue d’offrir des matériaux issus du recyclage.
Ce cousin technique du Smart #1 est motorisé, en entrée de gamme, par un module électrique de 272 ch et une batterie LFP (lithium-fer-phosphate) de 51 kWh. Cette version, baptisée Single, promet 344 d’autonomie. Le modèle Single Extended Range adopte une batterie NMC (nickel-manganèse-cobalt) plus puissante : 69 kWh. De quoi parcourir jusqu’à 480 km. Enfin, la déclinaison Twin Performance offre 428 ch et promet 460 km d’autonomie grâce à la batterie de 69 kWh. Selon le constructeur, la charge de 10 à 80 % pourra être effectuée en 30 minutes grâce à une puissance de 22 kW en courant alternatif et 155 kW en courant continu. Le nouveau SUV électrique signé Volvo arrivera sur nos routes début 2024. Les carnets de commandes sont déjà ouverts. Ticket d’entrée : 37 500 €.
Découverte du EX30 en vidéo : VOLVO EX30 : UNE PREMIUM AU BON PRIX ?