Le mois de mars signe l'arrivée de nouveautés sur la planète auto !
Un SUV familial au nom aventureux
Le Kadjar n’est plus. Après sept ans de carrière, le rival des Peugeot 3008 et Volkswagen Tiguan prend sa retraite et laisse sa place à l’Austral. Ce nouveau venu, au nom évoquant les grands espaces, profite d’un style harmonieux. La carrosserie offre une silhouette inspirée du Koleos. Projecteurs en forme de « C », feux arrière débordant sur le hayon, ailes musclées… Le dernier modèle familial de Renault soigne son apparence et affiche fièrement le nouveau logo de la marque, dévoilé sur la R5 électrique.
L’Austral emploi des matériaux soignés qui tranchent avec l’avalanche de plastiques durs de son prédécesseur. Certaines finitions profitent même d’inserts en bois véritable. La présentation est inspirée de celle de la Mégane E-Tech. Au centre de l’habitacle trône un large écran tactile, de 9 à 12 pouces selon la version. Un dispositif secondé par un combiné numérique 12,3 pouces, équipement aujourd’hui indispensable sur ce segment. En bon modèle familial, l’Austral propose, en option, une banquette coulissante sur 16 cm, mais aussi deux longueurs pour accueillir 5 ou 7 passagers. Le duo 3008/5008 de chez Peugeot est directement visé. Un modèle coupé agrémentera le catalogue d’ici 2024.
Sous le capot, l’impasse est faite sur le diesel. Le constructeur propose un trois-cylindres 1.2 essence de 130 ch couplé à une hybridation légère 48V et associé à une boîte manuelle 6 vitesses en entrée de gamme. Sur les versions hybrides ce bloc reçoit un moteur électrique de 68 ch pour offrir 160 ou 200 équidés. Une batterie de 1,7 kWh se joint à l’ensemble. La boîte à crabot, réservée à ces deux dernières déclinaisons, offre sept rapports. Enfin la gamme profite d’un 1.3 TCe de 140 ou 160 ch associé à une micro-hybridation de 12V.
La commercialisation interviendra à la rentrée prochaine avec un ticket d’entrée situé aux alentours des 32 000 euros.
Le descendant du Volkswagen Combi est électrique
Le concept est devenu réalité ! Cinq ans après la présentation du concept ID.Buzz au salon de Détroit, le modèle de série pointe enfin le bout de son capot. Cette interprétation néo-rétro du Combi des années 1950 adopte les derniers effets de style de la gamme électrique du géant allemand. Les projecteurs avant et feux arrière sont reliés par des bandeaux lumineux, les formes sont lisses, sans arrêtes tranchantes. La livrée bicolore, le gros logo Volkswagen sont des références directes au modèle originel.
La planche de bord est reprise des ID.3 et ID.4. Derrière le volant se niche un combiné numérique de 5,3 pouces. L’écran tactile, lui, varie de 10 à 12 pouces. L’habitabilité est généreuse avec un espace conséquent et des rangements en nombre. Le coffre peut engloutir jusqu’à 1.121 litres de bagages et une version utilitaire, dénommée Cargo, sera même au catalogue.
Côté moteur, le cousin du Multivan abrite un bloc électrique de 204 ch et 310 Nm de couple placé à l’arrière. La batterie de 82 kWh (77 kWh utiles) devrait permettre d’effectuer près de 400 km en cycle mixte. Grâce à une charge rapide allant jusqu’à 170 kW, il est possible de régénérer le module de 5 à 80% en seulement 30 minutes. Avec une Wallbox adaptée, l’ID.Buzz pourra devenir une unité de stockage d’énergie pour la maison. La commercialisation est prévue à l’automne. Par la suite, une version de 170 ch associée à une batterie de 52 km sera proposée. Un modèle de 300 ch, couplé à la batterie de 77 kWh, complétera également la gamme.
⚡ Volvo tente de nouvelles expériences de recharge
Comme pour le téléphone, la recharge sans fil va, tôt ou tard, gagner le monde des voitures électriques. Volvo mène ses expériences avec des taxis de Göteborg, fief du constructeur suédois. Concrètement, les XC40 Recharge de la compagnie Cabonline sont équipés d’un récepteur sans fil capable de se connecter aux bornes produites par l’américain Momentum Dynamic. Ces dernières sont sous la forme d’une place de parking. Une fois le véhicule sur l’emplacement, le processus de recharge par induction débute. Le conducteur n’a ainsi pas à sortir de l’habitacle et peut suivre l’évolution de l’opération depuis le poste de conduite. A l’avenir, il n’est pas étonnant qu’une voiture puisse donc se recharger comme un simple smartphone.